mardi 21 février 2012

Courte

Je vais vous la faire courte ce coup-ci et pas même m'emmerder avec les accents, y en a pas a Dundae, des accents. C'est comme le bon gout dans les tenues vestimentaires. Absent. Existe pas. Niente. RAS ! Et puis comment veux-tu avoir du bon gout quand une étude révèle qu'un tiers des habitants d'ici pèse 15 kilos de trop,   un quart pèse 25 kilos de trop et un dixième a bouffe l’étude. 


La mamma est encore la pour quatre semaines 5 jours, deux heures et 27 minutes. Non, je ne compte pas le temps. Elle est formidable et increvable ! Mais bon, trois mois hein. C'est trois mois. Je n'en dis pas plus.


Demain, rdv chez le physio qui va me dire s'il y a de l'espoir pour mes poignets. Saloperie de R.S.I. (cherchez répétitive stress injury sur l'internet). Comme j'ai traite ça a la légère pendant...un an...je sens que le diagnostic va pas être bon. Déjà, interdiction de jouer de la musique, de jardiner, de manier des casseroles trop lourdes, de rouler a vélo, en voiture, de porter quelque chose de plus lourd qu'une carte de visite de chômeur. 


Ah ! Une bonne nouvelle ! Lydia a fini son doctorat ! Enfin ! La fin des études apres 15 ans, 10 déménagements, 3 enfants. Chapeau ! On célèbre ça (et encore, pas sur) en mai en grande pompe. Elle a aussi décroché un job improbable auprès...du diocèse local ! Inouï non ? Elle adore le contact avec les gens, les visites aux malades, mourants, solitaires, désespérés, suicidaires, agonisants, vieux, infirmes, jeunes etc. Bref, ça la sort de son isolement d'artiste. Son livre sort en France en février prochain. Son deuxième sera adapte au cinéma cette année, une co-production US et ici en attendant sans doute la confirmation d'un producteur européen venu se joindre au projet de Taika.


Les enfants. Ça roule. Moi, je bosse.
RAS je vous dis.
a+


Achille

vendredi 10 février 2012

Dure d'oreille et dure a cuire !


Je ne sais pas c’est parce qu’elle parle très fort ou si c’est parce que l’anglais est sa troisième langue mais la conversation la plus simple n’est pas toujours aisée.

-(moi) : Je faire des moules au whisky et a la bière pour le diner. (L’été est légèrement frisquet cette année)
-(la mamma) : Hein ?
-(moi) : Je vais faire des moules au whisky et a la biere pour le diner !
-(la mamma) : Des moules au whisky et a la bière? Mais comment veux-tu que je fasse des moules au whisky et a la bière ? Je n’en n’ai aucune idée moi !
-(moi) : Non pas vous, moi !
-(la mamma) : Toi ? Très bien alors. Mais il faut que tu me dises comment on fait des moules au whisky et a chais-pu-quoi !
-(moi) : Mais non, ce n’est pas vous qui allez les préparer, c’est moi ! C’est moi, MOI, qui vais faire les moules au whisky et a la bière, vous comprenez ?
-(la mamma) : Aaah je comprends, je comprends. Pas de problème, pas de problème, tu fais ce que tu veux, c’est toi le chef ici.
-(moi) : Très bien.
-(la mamma) : Et qu’est-ce que tu vas préparer pour diner ?
-(moi) : …

A table aussi nos conversations prennent un tour inattendu
-(moi a Lydia) : cet après-midi, tu vas à la piscine avec les enfants ?
-(la mamma) : Hein ? à la piscine ? Mais j’ai aucune envie d’aller a la piscine, il fait un froid de canard@
-Mais non pas, vous ! Je parle à Christine !
-Ah bon, je croyais que tu me parlais a moi ! Parce que moi il est hors de question que j’aille à la piscine
-Oui, oui.

Voilà, vous multipliez ca par 10 et ça vous donne une petite idée de nos conversations les plus simples (en fait je retire ce que j’ai dit précédemment, elle est franchement un peu dure d’oreille). Mais a part ça, elle est épatante, elle fait absolument tout avec une énergie qu’on ne soupçonnerai pas a 75 ans ! Du coup Lydia et moi, nous sommes un peu en semi-vacances ! L’autre week-end, on s’était perdu dans un magnifique parc tout en hautes collines et broussailles, genre foret primitive, magnifique et avec des arbres gigantesques et des fougères plein partout jusqu’à 5 mètres de haut. Ben la Mamma, elle te nous a fait trois heures et demie de randonnée sans faire rire le coup et après une heure de cueillette de myrtille ! On était tous épuisés mais elle était encore la plus fraiche ! Bon, eh bien moi aussi je suis épuisé d’écrire. Mais attention, restez accrochés au blogue car le prochain est plein de surprises !!
A plus tard,
Achille