samedi 31 mars 2012

Ou en étais-je ?


Ça fait un bail, j'm'en rends bien compte. La première chose qui me vient à l'esprit c'est cette phrase de La Rochefoucauld: "Les amis font toujours plaisir, si ce n'est lorsqu'ils viennent, c'est lorsqu'ils partent". Et c'est dans une totale acception de cette maxime que nous avons accueilli ma charmante belle-mère...et que nous l'avons reconduite à l'aéroport trois mois plus tard. Qu'on se rassure, trois mois a vivre ensemble, même avec mon meilleur pote, au bout de 6 semaines, ça nous aurait pesé sur les nerfs. Bref, c'était bien, mais c'était long. Avis aux amateurs ! Alors, quelles sont les nouvelles.

Vous vous souvenez que Lydia avait pris un mi-temps au diocèse du coin ? C’était pour se rendre compte qu’une créature administrative sur place exerçait un terrorisme permanent sur l’ensemble du personnel, le genre a sortir ce type de phrases en criant:

-         - Maispuisquejen’arretepasdeteledireeeeuuuuhh !!! En réponse a une question posée pour la première fois.
-         - C’estecritlaetc’estpaspourlescochons ! En réponse a un visiteur
-         - J’aibesoindelaphotocopieuseetpersonnen’aledroitd’ytoucheraujourd’hui ! à toute l’équipe
-         - Cafaitcentfoisquejeluidismaisellesotteouquoi ?!! en parlant d’une collègue
-         - Yavraimentquemoiquitravailleici ! en grommelant assez fort pour être entendue de l’autre cote de la rue.

Une sorte de crapaud de 90 kg pour 1m60, sanglée dans une tenue multicolore (jusqu’aux cheveux) qui la fait ressembler à un salami arc-en-ciel qui se prend une douche de parfum simili-patchouli trainant derrière elle des effluves à te flanquer des migraines carabinées. Du coup, après avoir fait le dos rond (bon sang mais ou que je les déniche ces expressions surannées ???) et après avoir vu sa collègue (recrutée en même temps) se faire régulièrement incendier pour des broutilles, la mère Lydia a pris les choses en main, somme le ban et l’arrière-ban et est sur le point de mettre les points sur les z-i. Période de stress donc, d’autant que ce job qui est un mi-temps sur le papier est un temps plein en réalité et que depuis qu’elle a commencé, elle n’a pas pondu une seule ligne, ni joué une seule mesure au violon. Bref, on va voir combien de temps on va tenir à ce rythme.

En attendant, on est en train de d’étudier la possibilité de louer deux chambres vu qu’il nous faut encore tenir une année de vaches maigres et notamment d’envisager la démission de Lydia qui ne pourra pas combiner autant d’heures supplémentaires avec l’éducation des trois mousquetaires. Vous en saurez sans doute plus dans la prochaine chronique !

A part ça, du côté de mon groupe de rock, une très mauvaise nouvelle avec l’annonce de notre excellent batteur magyar (hongrois qu’il est plus intéressé par l’argent que par la musique) qui a décidé de nous plaquer pour se concentrer sur son groupe de rock qui ne joue que des reprises (mais c’est carrément mieux payé). Juste au moment où nous venions de recruter un bassiste italien ! Bref, on reste le groupe de rock le plus international mais sans batteur. Du coup, ou se fait des répèt’ acoustiques histoire de peaufiner notre son et notre harmonie et c’est vachement chouette. Le but est d’être tellement bon qu’on pourra enregistrer un vrai album à la fin de l’année (sans vendre la maison).

Voilà un rapide récapitulatif de nos dernières péripéties, le mieux restant à venir…si, si, je garde ça pour la prochaine chronique hé hé hé…
A la prochaine,
Achille

samedi 10 mars 2012

Morceau choisis

C'est le début de la messe et j'entends la cloche sonner le rappel du ban et de l’arrière-ban des fidèles lorsqu'au bout d'un moment je dis a Lydia:
- Dis-donc, c'est la messe de neuf heures ou j'me trompe ?
- Ben non, tu vois bien l'heure quand même !
- Mais alors comment se fait-il qu'on en soit déjà au onzième son de cloche
- Ah ça c'est Cédric qui montre a Albert comment sonner la cloche...