Ça
fait un bail, j'm'en rends bien compte. La première chose qui me vient à
l'esprit c'est cette phrase de La Rochefoucauld: "Les amis font toujours
plaisir, si ce n'est lorsqu'ils viennent, c'est lorsqu'ils partent". Et
c'est dans une totale acception de cette maxime que nous avons accueilli ma
charmante belle-mère...et que nous l'avons reconduite à l'aéroport trois mois
plus tard. Qu'on se rassure, trois mois a vivre ensemble, même avec mon
meilleur pote, au bout de 6 semaines, ça nous aurait pesé sur les nerfs. Bref,
c'était bien, mais c'était long. Avis aux amateurs ! Alors, quelles sont les
nouvelles.
Vous
vous souvenez que Lydia avait pris un mi-temps au diocèse du coin ?
C’était pour se rendre compte qu’une créature administrative sur place exerçait
un terrorisme permanent sur l’ensemble du personnel, le genre a sortir ce type
de phrases en criant:
- - Maispuisquejen’arretepasdeteledireeeeuuuuhh !!! En réponse a une
question posée pour la première fois.
- - C’estecritlaetc’estpaspourlescochons ! En réponse a un visiteur
- - J’aibesoindelaphotocopieuseetpersonnen’aledroitd’ytoucheraujourd’hui !
à toute l’équipe
- - Cafaitcentfoisquejeluidismaisellesotteouquoi ?!! en parlant d’une collègue
- - Yavraimentquemoiquitravailleici ! en grommelant assez fort pour être
entendue de l’autre cote de la rue.
Une sorte de
crapaud de 90 kg pour 1m60, sanglée dans une tenue multicolore (jusqu’aux
cheveux) qui la fait ressembler à un salami arc-en-ciel qui se prend une douche
de parfum simili-patchouli trainant derrière elle des effluves à te flanquer
des migraines carabinées. Du coup, après avoir fait
le dos rond (bon sang mais ou que je les déniche ces expressions surannées ???)
et après avoir vu sa collègue (recrutée en même temps) se faire régulièrement
incendier pour des broutilles, la mère Lydia a pris les choses en main, somme
le ban et l’arrière-ban et est sur le point de mettre les points sur les z-i. Période
de stress donc, d’autant que ce job qui est un mi-temps sur le papier est un
temps plein en réalité et que depuis qu’elle a commencé, elle n’a pas pondu une
seule ligne, ni joué une seule mesure au violon. Bref, on va voir combien de
temps on va tenir à ce rythme.
En
attendant, on est en train de d’étudier la possibilité de louer deux chambres
vu qu’il nous faut encore tenir une année de vaches maigres et notamment d’envisager
la démission de Lydia qui ne pourra pas combiner autant d’heures supplémentaires
avec l’éducation des trois mousquetaires. Vous en saurez sans doute plus dans
la prochaine chronique !
A
part ça, du côté de mon groupe de rock, une très mauvaise nouvelle avec l’annonce
de notre excellent batteur magyar (hongrois qu’il est plus intéressé par l’argent
que par la musique) qui a décidé de nous plaquer pour se concentrer sur son
groupe de rock qui ne joue que des reprises (mais c’est carrément mieux payé).
Juste au moment où nous venions de recruter un bassiste italien ! Bref, on
reste le groupe de rock le plus international mais sans batteur. Du coup, ou se
fait des répèt’ acoustiques histoire de peaufiner notre son et notre harmonie
et c’est vachement chouette. Le but est d’être tellement bon qu’on pourra
enregistrer un vrai album à la fin de l’année (sans vendre la maison).
Voilà
un rapide récapitulatif de nos dernières péripéties, le mieux restant à venir…si,
si, je garde ça pour la prochaine chronique hé hé hé…
A la
prochaine,
Achille