Noël,
c’est Noël ! S’il n’y avait pas les enfants pour commencer à compter les
jours à partir du premier mois de l’année qui se termine en « -bre »,
honnêtement, Noël, je m’en souviendrai le 24 décembre au matin. Alors d’un
cote, je maudis la frénésie mouton-de-panurgesque qui gagne mes contemporains a
se précipiter dans les échoppes, les grandes surfaces, à fondre sur les promos défiant
toute concurrence, a s’arracher les affaires en or, les packs 12-en-1 et autres
promos à faire tourner la tete et vider les cartes mais d’un autre cote j’y
vois deux signes réconfortants. Le premier me rappelle qu’on se rapproche de Noël.
Forcément, ça aide. D’autant que je n’ai jamais assiste a une telle ruée sur le
discount pour un départ en vacances, mon anniversaire ou la commémoration de la
mort du général de Gaulle. C’est donc un signe annonciateur important, que
dis-je, essentiel ! Frénésie d’achats = célébration de la naissance du
petit Jésus. Bien, me voilà rassuré. Deuxio, c’est aussi le signe que nos
civilisations soi-disant assommées de television et de connections virtuelles, superficielles
et super abruties, bariolées à coups d’Estée Lauder et autres peintures, botoxées
et liposucées, farcies de fastfood, bouffies à faire passer le bonhomme
Michelin pour un déporté sur le retour, sont encore capables d’un grand
engouement collectif, d’une sorte de lame de fond partagée et exaltée pour un écran
plat à prix discount chez Carrefour. Et ça, ça rassure.
Du coup, Lydia et
moi on s’est mis en tête d’emmener les enfants à la messe et de faire les
choses a notre sauce avec tout un tas de trucs qui figurent dans aucune pub,
aucun super deal, bref, le truc chiant qui vous ennuiera au possible. Donc ce
sera tout pour aujourd’hui. M’en voudrai de distraire votre attention de la
promo du rayon « électronique »…j’ai la conscience sociale moi !
Sur ce, joyeux Noël,
Achille
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